=} Nouveau jour, nouvelle vie
La pluie, une fois les pieds de nouveaux à terre, était devenue encore plus forte. Mais c'est mieux que ce qu'elle venait de vivre sur l'aérocargo...
Une lumière vient éclaircir la scène et tout devient blanc . Ceci est un flash back.
Sur L'aérocargo en partance du Continent Extérieur pour Alexandrie , il fait beau ,le soleil diffuse c'est rayons de chaleur à travers le ciel bleu et pur. Les oiseaux virevoltent joyeusement autour du navire volant , se laissant emporter par la brise . C'est une agréable matinée pour voyager , bien qu'il fasse un peu frais sur le pont. Alwaïld se sent légère ,légère ! Comme un petit nuage. En même temps c'est sûr de ce sentir se pousser des ailes quand on n'a pas d'énorme bagages de 30 voir 50 kilos. Ce qui était le cas d'un marchand richement habillé de pourpre et d'or à coté d'elle , qui surveillait ses "boulets" comme la prunelle de ses yeux pour qu'on puisse rien lui voler. On peut dire qu'avec sa sacoche en cuir brun foncé qui contenait que le stricte minimum ,c'était de l'extra-allégée. Il y avait juste la magekane qui la faisait ressembler à tantinet à une grand-mère qu'elle devait surveiller et emporter partout , à porter de main, prêt à l'emploi quoi ! Mais c'était surtout pratique pour bien des choses : un soutient quand on à un long chemin à faire , attrapeur de fruit quand la branche est trop haute et qu'on a la flemme de grimper pour la ceuillir et avant, pour dépoussiérer les tapis..... Maintenant il fallait qu'elle fasse plus attention à cet objet , l'entretenir car il lui sert à jeter des sorts et à cogner si nécessaire. Elle espère ne pas avoir recourt ni à l'un ni à l'autre, sauf en cas de danger imminent, elle n'est pas folle quand même!
Ah oui ! Elle faillit presque oublié son armure en cuir , souple, à peu près solide , lui permettant une grande liberté de mouvement...et bien d'autre chose que la protection. hummm...Bref! Bref ,avec un carnet de dessin , une potion et une petite bourse elle risquait pas non plus de s'envoler bien loin. Le pendentif , le vendre ...Jamais ! Il n'aurait aucune valeur aux yeux des acheteurs alors que pour Al c'est un des plus beau souvenirs qu'elle pouvait posséder...Le cadeau de Corbeau...
Bon! arrêtons en là avec les souvenirs, à remuer les plaies du passé et continuons ce flash back :
Al est sur le pont comme de nombreux voyageurs , à profiter des premiers rayons de la chevelure de l'Aurore. Il fait frais, puis un vent plus froid se fit sentir , se faufile dans ses vêtements et lui fait hérissé quelques poils ,malgrès la cape épaisse qu'elle possède et l'envellope. Elle penche sa tête vers l'avant du navire et elle vit de gros nuages noirs profiler à l'horizon , non loin d'Alexandrie. Ses avec longs cheveux blonds flottants et fouettants parfois l'air de temps à autre, les oreilles qui commençaient doucement à se rabattre sur les cotés, qu'elle dit:
-Oooooh non ...Il faisait si beau ce matin ...
Et elle s'appuya comme une gamine qui boude, sur la rembarde du pont en attendant qu'arrive la tempête. Les passagers avaient du sentir le mauvais temps , car elle était seule .Ils furent remplacés par les membres de l'équipage qui allaient et venaient pour maintenir l'aerocargo dans le droit chemin et arriver à destination en entier. Le vent était devenu une bourrasque violente et le pont était devenu glissant par l'averse. Les matelots étaient solidement attachés à leur mat pour ne pas tomber et continuer leur travail à haut risque.
En parlant de hauteur , Alwaïld était perché enfin assise un peu plus du coté de la poupe et regardait le remuménage qui se déroulait sous ses pupilles fendus , muées en billes noires par l'obscurité. Elle était restée dehors sans protection. Etant à moitié chat , l'équilibre n'était pas son problème ; c'était plutôt l'élément liquide qu'elle ne supportait pas très bien. Silencieuse, la large capuche rabaissée et recroquevillée sur elle-même pour se blottir au chaud dans sa cape, faute de gils pour se payer une chambre, elle resta ainsi , jusqu'au débarquement .
Une autre lueur blanche vient voilée votre vision .
Al se retrouve à l'entrée d' Alexandrie , il pleut comme jamais, les gens se bousculent pour vite se réfugier, il y en a même qui court ; ce qui donne parfois des scènes assez hilarantes de glissades en tout genre. Le pavé de pierres enclavés de couleur plus ou moins ardoise y est lisse comme un miroir et y reflète le ciel terne et pâle. Mais parmis autant de grisaille dans cette ville qui dans sa mémoire était beaucoup plus chaleureuse, il y avait toujours cette lueur au bout de l'allée central, brillante comme une étoile , le coeur même du Palais de Verre. Un immense cristal qui dominait la cité dans toute sa splendeur...Elle leva la tête et sa capuche en laissant la pluie lui rafraîchir le visage. Histoire de se barbouiller et d'avoir bonne figure. Pourvue que ce mauvais temps ne dure pas trop longtemps.
Après s'être présentée devant les deux gardes de l'entrée , elle s'engouffra dans les rues ne sachant pas trop où aller , vu que les passages étaient nettoyés de toutes odeurs. Elle reposa son couvre-tête sur ses oreilles rabattues, cherchant en abris ...
=} Les Rues de la ville
Mar 9 Sep - 18:21