Dans sa confortable et modeste chambre, bordeaux et beige, au plafond fait de poutres apparentes tout était rangé, comme si personne n'avait vécu ici ...Pourtant il reste plein de vêtements dans le placard, des fruits à la chair bien tendre, juteuse et parfumés dans la corbeille et des fleurs grosses et lumineuses sur la table près de la fenêtre où on pouvait voir la cour parée de feuilles dorées. On n'y croit pas vraiment qu'une personne a vécu presque 9 ans ici. Pas un grain de poussière nulle part, même sur la petite bibliothèque en bois qu'elle possédait ou sur son chevet fait de la même matière.
Il y faisait frais, un peu humide, mais c'était agréable. Il était encore tôt, le soleil n’avait pas encore tissé le ciel de ses voiles d’ors et de pourpre profond pour se levé, face a la nuit. Elle était là, assise sur le lit à édredon, à regarder par la fenêtre, puis elle pivota sa tête et fit le tour de sa chambre pour voir si elle n'avait rien oublié. Elle fixa quelque chose. Elle se leva
* Ah oui ! J'ai juste oublié ce détail !* fermer le placard, tout simplement...
Elle ne prendra qu’un petit sac pour son voyage, avec le strict minimum et de quoi manger. Elle l’enroula autour de sa taille, qui lui semblait avoir perdu quelques centimètres. Elle serra pour que ce dernier ne tombe pas sous son poids et pour que cela ne devienne pas une gène dans ses déplacements. Et puis il sera peut-être mieux protégé des voleurs comme cela sous son épaisse cape rouge foncée. Ce sac était quasiment impossible à prendre, solide, bien fermé, caché, avec en plus sa queue par-dessus. Plus difficile à prendre c’était mission impossible.
Aller ! On se regarde une dernière fois dans sa glace, on s’ajuste et on épingle bien son manteau pour ne pas avoir froid, on vérifie son armure et puis …On y va ! * Ah mon Bâton !*...Avec une pomacide, verte fluo et croquante.
Elle laissa un petit mot sur la porte, après l’avoir fermé silencieusement, évitant que ça ne grince trop :
* Absente pour un temps indéterminé : voyage * et accrocha sa clé qui commençait à rouiller derrière le bureau de l’accueil et sortie en toute discrétion. Ni vu, ni connu, sur la pointe de ses pseudos coussinets. Dehors elle mit ses chaussures, de simples ballerines à la semelle épaisse pour marcher longtemps.
Elle se dirigea vers l’entrée du village calme, serein et passa cette dernière. C’était par là qu’elle était venue, c’est part là qu’elle repart et que sûrement elle reviendra, si elle peux…Elle se retourna, sourit avec tendresse et puis en regardant là où elle a vu Corbeau la toute dernière fois et plus loin l’horizon qui se dessinait à peine ; elle prit une profonde aspiration, suivit d’un long souffle. La brise fine et légère la requinqua en quelques minutes. C’est d’un bon pied et de bonne humeur quelle croqua sa pomacide sur sa nouvelle route qui se dirigeait …Euh ….Elle se dirigeait où au faite ?
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*Ben quoi tu ne le sais pas ? *•
Ce n’est pas marqué dans le script … (en pointant son doigt à la ligne où il c’était arrêté, après avoir ajusté ses lunettes)
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*Je vais à Alexandrie. Ca fait une éternité que je n’y suis plus allée voir ce somptueux palais*•
Tu y va juste pour voir… le Palais…Aaaaah ! Tu aurais pu penser à moi quand même ! snif ! • *
Léonéééé , Léonééé… Reviennns ! Bien sûr que je pense à toi. Regarde je te fais même participer ! ( en tant que voix off de mon histoire)*•
Oui ! snif ! tu as raison … ( sort un mouchoir et y souffla bruyamment ) .
Hum ! Hum ! bref …Et elle partie, accueillir à bras ouvert sa nouvelle vie, en direction d’Alexandrie…
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*Ouai, mais d’abord une petite quête*•
Une quête ? pourquoi faire ? ( silence ....)
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*Pour traverser la mer pardis et aller sur l’autre île voyons ! Je ne vais pas y aller à la nage… * •
Ah oui ! Pas bête…•
* No comment * *Tiens !*. Un panneau de pubs, mêlé avec des annonces était à l'entrée de la ville .Une de ces quêtes l'avait interressé : Cargaison à monter .*Pourquoi pas ? En plus c'est juste en contournant le mur de la ville...*
Une fois arrivée à destination
*Fouiiiiii! C'est immense !* siffla-t'elle.
* Mais quel est le bon aérocargo ? *. Elle vit une liste et alla la lire
*Non , non , non....non....Ah ! Enfin ! Aérocargo pour Alexandrie, pont numéro 5. Bon ben c'est partie. *Au pont 5, l'aérocargo était énorme , le ventre rond comme un Kwee et les voiles blancs et argents étaient aussi grands que des ailes de bahamuts. Elle vit le navigateur qui surveillait la montée des passagers dans son navire.
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Bonjour monsieur ! C'est pour votre petit boulot . Alwaïld pour vous servir .
-Bonjour gamine ! -Pas autant que ça ... disait-elle la voix un peu plus basse.
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Quoi ? T'es pas une gamine ? Bah prouve le je crois que ce que je vois moi ... -Comment ? Et si vous me donniez votre requête ? (petit silence...bruit de fond)
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Euh comment c'est ton nom déjà ? Ah Alwaïld ! Ben Alwaïld tu vas aider à charger la dizaine de caisses qui se trouve derrière moi sur cet aerocargo .En montrant du doigt la poupe son cargo.
Ensuite va voir le Matelot Cistade pour recevoir ta récompense. En désignant un individu à l'autre bout du quai.
Je suis sur que vous êtes assez costaud Alwaïld, vous finirez ça en moins d 'deux. Disait-il tout sourire .
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Bien ! Est votre nom monsieur ? -
Le Navigateur Marbatas. Si il y a un souci après avoir fait votre boulot prévenez moi.- Merci. Sur ce , elle se dirigea vers le Matelot Cistade, lui expliqua sa présence et commença son job du moment. Il y avait 10 caisses...
*Allez ma grande ( en se frottant les mains) quand il faut , il le faut *. Bon déjà il était impossible de la soulever , trop grosse et pas assez de force physique. Mais en poussant... ça devrait aller . Mais même comment faire pour que ce soit moins fatiguant...La réponse lui est apparu comme par miracle sous ses yeux . Un petit ramasse-caisse dans un coin qui lui permettait de faire rouler ces poids, aisément.
15 minutes plus tard , le temps de bien ranger et d'attacher la cargaison , elle redescendit de l'aérocargo pour avoir son dut, comme il était marqué dans l'annonce.
-Tenez, voici votre bourse Dit -il le sourire un peu moqueur à Al.
* Désolée mon gars mais on me la fait plus à moi *Elle se retourna et vérifia sa bourse, il y avait que 15 gils sois la moitié. Elle sourit et ne dit rien . Elle alla voir directement le Navigateur Marbatas.
- Je vais régler ce problème tout de suite . Attendez moi...C'est en remontant ses manches qu'il se dirigea vers son Matelot Cistade, peinard et pépère sur les caisses . Ce dernier, pris la main dans le sac sauta de surprise quand il entendit la voix grondante du Navigateur Marbatas qui tonna comme un coup de tonnerre . le matelots fit ses plates excuse et lui rendit le reste de sa bourse : Sois les 15 gils restant . Elle les remercia et monta à son tour à bord .
Vers Alexandrie =}