La découverte d'Alexandrie par deux schizophrènes.

La traversée du château s'était faites sans encombre, la montée des marches n'avait pas était trop dur et Apeiron avait retenu Thamia chaque fois qu'elle menaçait de se manger les marches, quelques gardes les interpellèrent mais juste pour des justifications d'identité et les motifs de leur venue, ce qu'Apeiron avait vite fait de régler, il passèrent par le grand hall du château et devant les cuisines d'où émanait une odeur suave et délicieuse qui donna presque faim au mercenaire. Ils sortirent par la grande porte et prirent la barque pour passer de l'autre côté des douves. Apeiron fût un peu déçu de ne croisé aucun des héros mais il ne se dit qu'on ne pouvait pas tout avoir dans la vie et que de toute façon ils devaient être occupés.
Enfin ils arrivèrent sur la place devant l'entrée principale du château, à leur droite se trouvait l'auberge il le savait mais ce n'était pas leur destination directe.

Des enfants joués sur la place et tentés de s'attraper en jouant au "Meiden", il regarda tout autour puis regarda Thamia et resta un petit moment sur son décolleté, avant de se rendre compte qu'il lui tenait toujours la main, il devint rouge pivoine, et retira sa main en rougissant encore plus.

P-Pardon ! Je n'avais pas réalisé que je te tenais toujours la main, ça devrait aller maintenant non ? Si tu as besoin d'aide dit le et je t'aiderais.

Il détourna le regard, puis ajouta.

Les boutiques sont à notre gauche, et le bar est plus loin dans la rue de gauche là-bas, si tu veux aller au café théâtre de Rubis c'est dans la rue de droite.

Il appuya ses propos en montrant ces rues du doigt, puis attendit la réponse de Thamia.

Thamia n'était pas vraiment quelqu'un ayant un sens de l'équilibre exceptionnel, ceci doublé à un vertige grandissant, elle fut plus un poids pour Apeiron qu'une aide. Plaquée contre le mur, elle parvenait encore à tituber et manquer de choir à chaque marches, tout cela à cause de la vue profonde de l'escalier. Pitoyable. Elle se morfondait en elle même, se reprochait sa bêtise mais son compagnon ne semblait pas souffrir de sa bêtise. A chaque fois elle sentait sa main se raffermir pour la retenir et à chaque fois son sourire l'encourageait. Elle était tout juste bonne à marmonner des "désolé" à la pelle. L'accès à la dernière marche fut accueillit par un soupir de soulagement de la part de Thamia. Est ce que cela choquerait qu'elle embrasse les marches ? Mieux valait ne pas vérifier ....

Tout le château fleurait bon la boustifaille et le ventre de Thamia se tordit en grondant, il faudrait peut-être qu'elle songe à le nourrir avant la fin.... Deux jours sans manger passait encore, mais entamer le troisième, ça se corsait .... Mais Apeiron ne semblait pas décider à manger donc, pour éviter de s'enfoncer un peu plus dans le rôle de boulet, elle le suivit sans rien dire. Son ventre se tut en grommelant encore un peu pour la forme, puis se résigna. Dans la barque, Thamia vit du coin de l'oeil que son compagnon semblait déçu par quelque chose, mais elle ne posa pas de questions. Peut-être était ce par le fait qu'elle lui tienne encore la main.... Elle voulut la retirer, mais ils arrivèrent de l'autre côté et cette main lui évita une fois encore de s'étaler par terre.

Les enfants sur la place la fascinèrent, dans son village ils ne connaissaient pas ce jeu, ou alors, ils le nommaient autrement. C'était fantastique comme un enfant pouvait s'amuser avec un rien. Attentive aux enfants, elle ne vit pas le regard d'Apeiron sur "ses yeux" et sursauta lorsqu'il lui parla. Elle tourna la tête vers lui et le vit aussi rouge qu'elle pouvait l'être parfois. Il dégagea sa main et Thamia fronça légèrement les sourcils avant de détourner le regard ailleurs. C'est vrai ils se tenaient encore la mains, et cela ne la dérangeait pas outre mesure .... Elle n'avait jamais été proche d'un garçon, ceux de son village, elle les connaissaient depuis tout petit, elle avait grandit avec eux et n'arrivait pas à les voir autrement que comme des frères. Ce n'était que depuis qu'elle était partie qu'elle prenait conscience de l'attention qu'elle pouvait susciter ou l'attention que certains garçons suscitait à sa petite personne. Avec Apeiron elle ne réfléchissait pas. Il faut bien avouer qu'ils ne se connaissaient que depuis quelques heures, mais le fait qu'il était "comme elle" lui donnait l'impression de le connaître depuis plus longtemps. Mais elle devait le gêner, sinon il n'aurait pas retirer sa mains. Honteuse, elle chercha à ne rien laisser paraître, elle l'avait ennuyé et gêné en lui tenant la main, elle devait faire attention à ne pas être trop proche avec lui, cela ne semblait pas lui plaire ....

Les boutiques sont à notre gauche, et le bar est plus loin dans la rue de gauche là-bas, si tu veux aller au café théâtre de Rubis c'est dans la rue de droite.

Elle tourna a nouveau son regard vers lui, les joues légèrement rosés. Il semblait attendre sa réponse. Elle ne savait pas trop quoi répondre.....

Allons au café théâtre.... dit-elle en s'efforçant de sourire

Le café théâtre ? Très bien Apeiron les y emmèneraient, il prit la main de Thamia fit quelques pas ... puis réalisa son geste.

Ah désolé ! pardon je voulais pas te prendre la main si brusquement, je voulais pas te gêné, pardon , désolé je sais que c'est pas des choses à faire mais je l'ai fait sans réfléchir ...

Il lâcha de nouveau la main de son amie, puis se dirigea vers la rue du café théâtre, se cachant le visage en regardant les façades des maisons pour ne pas que Thamia voit à quel point il était rouge de nouveau.

.... c-c'est par là suis moi !

* Bah t'es mal barré mon gars, si à peine tu lui donne la main tu deviens rouge comme ça qu'est-ce que ça sera quand il faudra passer à l'acte ? La ferme Tehei je t'ai rien demander, c'est en parti ta faute si je rougis comme ça je sais pas ce que tu lui a fait ! Et l'autre partie c'est quoi ? Ca ne te regarde pas ! Roh allez ça crève les yeux qu'elle te plaît cette gonzesse ! Parle pas comme ça de Thamia toi ! Tu me déçois, autant parfois je suis fier de toi quand tu fais semblant de dormir dans les escaliers pour pouvoir mater sous les jupes des filles, autant d'autres fois tu me déçois au plus haut point par ton puritanisme ... *

Apeiron s'enfonça dans la ruelle tout en étant en conflit avec "lui même"

En l'emmenant vers la bonne direction, il lui prit la main puis la relâcha quelques secondes après. Il s'excusa mais pas de la bonne chose, Thamia haussa les épaules en serrant les mâchoires et en regardant droit devant elle. Il continua la route, devant elle et sans un regard. Elle resta figée un moment puis le suivit en marchant lentement, incrédule. Elle ne connaissait rien aux hommes, même si Amiath pouvait aisément démentir, mais se sentait vexée d'un tel comportement. Elle avait dit, oublié la situation dans la nacelle. En agissant ainsi il la blessait, insinuait qu'elle n'était pas digne qu'on lui tienne la main. Elle exagérait la situation ,c'était ridicule, mais au fond d'elle, elle se sentait meurtrie. C'est dur d'être une fille parfois .....

Marchant toujours derrière lui, elle prit le temps de discrètement essuyer une petite larme et renifla un grand coup. Il ne fallait pas qu'elle réagisse comme ça, elle était vraiment trop bête. Chose qu'Amiath se plaisait à lui répéter encore et encore. dans sa tête, le lui répétant, la martelant avec cette rengaine. Elle lui proposait diverses choses, lui susurrait des solutions à l'oreille. Elle se faisait tantôt violente et tantôt douce, lui promettant de régler elle même la situation. Qu'elle n'avait qu'un mot à dire, qu'une chose à faire, la laisser sortir. La laisser tout faire et ça serait réglé. Mais Thamia tint bon. Elle avait déjà été faible une fois, et avoir les paroles d'Amiath de plus en plus présentes dans la tête commençait à la fatiguer. A mesure que Thamia se renfermait, Amiath se faisait envahissante, voulant sortir. Nana elle, ne se manifestait presque jamais.

Les rues se prolongeaient, s'étiraient encore et encore, elle se demandait lorsqu'ils arriveraient. Les courant d'air s'engouffraient par sa tunique à demi ouverte, elle commençait à avoir froid et la faim la tenaillait à nouveau. Saisissant les pans de sa tunique, elle le resserra sur sa gorge, cela fit taire le froid. Mais pas le reste. A un moment, elle repéra une affiche qui attira son attention et s'arrêta pour la lire, elle ne fit pas attention qu'Apeiron continuait sa route et ne le vit pas tourner à l'angle suivant. Pour sa part, elle poussa une porte et rentra, curieuse de voir ce qu'il y avait derrière.

Apeiron et Tehei se menait une lutte sans mercis dans la tête du mercenaire, à coup d'insultes toutes plus à censurées les unes que les autres, Apeiron cru entendre un reniflement de la part de Thamia mais Tehei ne lui laissa pas le temps de s'attarder sur la chose.

*Tu commences sérieusement à me les brisées Tehei je vais t'enfermer au fond de notre esprit jusqu'à la fin de la semaine si tu continue ! Tu ne peux plus le faire lalalère, du moins plus autant de temps ton petit évanouissement durant le voyage m'a redonné des forces et j'empiète tout doucement sur ton territoire, en plus j'ai donner à Amiath la solution pour me faire sortir de cette forme chétive qu'est la mienne pour prendre possession de ton corps ! Espece de **** d'***** de ***** je vais te tuer ! Tu peux pas-euh tu peux pas-euh ! Raaaaaaaaaaaaaaaaaaah j'en est soupé de toi ! Hé ! La ferme je vais te rétrécir à la taille d'une puce ! Hé ! La ferme je t'ai dit ! Hé ! Mais quoi à la fin ?
On a perdu ta petite amie ! C'est pas ma petite am.... QUOI ?*

Apeiron se retourna et effectivement Thamia n'éatit plus là !

* Oh non ! oh non non non non non ! Elle est toute seule dans une capitale du continent, c'est sûr qu'il va lui arrivait un truc , on dirait qu'elle a le don d'attiré les ennuis, y a qu'à voir comment elle t'a fait sortir ! Oui c'est clair que c'est pas de chance ! Ca te fait rien toi qu'elle se soit perdue ? Bah non je m'en fiche moi de cette Sainte Nitouche ! Et le fait qu'Amiath habite son corps au même titre que tu habite le mien, et le fait qu'elle seule sache te libéré ça ne te fait rien ? .... euh .... MAIS QU'EST-CE QUE T'ATTENDS RETROUVE LES BORDEL ! Ah là c'est mieux !*

Aussitôt Apeiron refit le chemin dans le sens inverse, il trourna au coin d'une rue et aperçu le bas de la tunique de Thamia s'engoufrant dans une maison, il courut jusqu'à la bâtisse et entra à son tour ...

L'affiche montrait des chimères et des mogs, elles vantaient les mérites de ces bêtes fantastiques et Thamia n'avait résisté à l'envie d'aller voir ce qui se passait derrière la porte. En y entrant, elle ne vit qu'un long couloir sombre. Elle s'y engouffra, le longea en se demandant si elle ne venait aps de faire une bêtise ......

Finalement le couloir déboucha sur un petit sous sol ,une sorte de cave illuminée par des bougies. Au milieu, un cercle couvert de sable. Il n'y avait pas grand monde, juste quelques hommes qui avaient passablement saouls et qui hurlaient des choses incompréhensibles. Thamia se rapprocha, poussée par quelque sombre curiosité. Au centre de la piste deux hommes hurlaient des vilains mots aux deux chimères qui avaient été invoquées. Avec horreur, Thamia vit les hommes et les chimères se jeter les uns sur les autres et commencer à se battre. Elle recula, terrifiée, et heurta quelqu'un. Elle poussa un cri et se retourna pour faire face à l'inconnu.

Apeiron avait rattrapé Thamia qui était dans un sous-sol sombre, ou plutôt à défaut de sous-sol une arène de combat clandestine, là des chimères s'affrontaient elles n'étaient guère plus grandes que Carbuncle et tout les parieurs criaient sur les pauvres bêtes rachétiques, depuis combien de temps étaient-elles ainsi traités, depuis combien de temps n'avaient -elles pas rejoins leur monde pour regagner des forces ?

Thamia se trouvait devant Apeiron et recula brusquement, le heurta, poussa un petit cri de surprise qui attira à peine l'attention de deux poivrots, puis se retourna vers le mercenaire qui ne put s'empêché de la réprimander.

Ne part plus jamais toute seule comme ça, surtout dans une ville comme Alexandrie où il y a des endroits aussi mal famés, je me suis inquiété j'était paniqué en te courant après et en me demandant ce qui avait bien pu t'arriver, tu comprends ? Ne repart plus toute seule ...

Quelques cris se faisaient entendre de l'arène, l'une des chimères avaient était touché par l'autre, pauvre bête, c'est contre leur maître qu'elles devraient se battre, mais la force leur faisait sûrement défaut pour cela .

Le visage en pleur, elle se réfugia contre lui, enfouissant son visage contre son torse, oubliant tout. Essayant surtout de ne plus entendre le cri inaudible de souffrance que lançaient ces bêtes. Dans son ventre, dans sa tête elle ressentait chaque coups comme si on les lui prodiguait. Elle n'entendait pas Apeiron qui la réprimandait, elle n'entendait plus rien et commençait à suffoquer. Etre invoqueur c'était lier sa vie aux chimères, c'était souffrir lorsqu'elles souffraient, c'était les respecter, c'était les connaitre et les apprivoiser. Ce qu'elle voyait n'était que haine et égoïsmes, c'est hommes, ces prétendus invoqueurs n'entendaient même pas les cris de leurs propres bêtes.

Sors moi d'ici .... suppliât-elle, suffocante

Elle enfonça encore plus la tête contre son torse, tremblante comme une feuille, regrettait amèrement sa curiosité et se promettant de ne plus jamais le refaire, ne plus jamais s'éloigner, sauf si on le lui disait, sauf si Apeiron le lui disait....

Tu m'as écouté au moins ? Pfffff bon ok ! Allez viens !

Voyant l'état dans lequel Thamia se trouvait, il savait qu'une discussion ne serait pas possible tant qu'elle ne se serait pas calmée.
Apeiron tenta de sortir mais un gros mec barraqué garder soudain l'entrée :

Hep minus tu compte aller où comme ça ?

Je compte sortir car mon amie ne se sent pas bien ici.

Elle n'avait qu'à pas venir, comment vous connaissez cette planque ? Comment êtes vous entrés ?

Je savais pas qu'un tel endroit existait avant d'y venir, et on est rentré par la porte juste derrière vous.

Je vous ai pas vu passer pourtant.

Ben vous étiez pas là c'est normal.

Si j'étais là ! Je suis là tout le temps pour empêcher aux fouineurs d'entrer.

Apeiron le savait, le garde était là dès leur entrée mais il était trop occupé à repoussez un poivrot qui lui faisait la causette en s'appuyant sur lui.
En parlant de poivrots certains regards vides commençèrent à se tourner vers la scène qu'offrait les trois personnes. Il fallait sortir et vite avant d'attiré trop l'attention.
Le mercenaire dégaina ses griffes et tailla la jambes du balèze au niveau des genoux, celui-ci s'effronda en se maintenant la jambe et en criant de douleur.

Allez vite viens il faut en profité !

Il prit la main de Thamia pour la tirée vers la sortie, mais elle restait figer sur place comme paralyser. Apeiron revint vers elle et la prit dans ses bras pour la porter, puis il couru vers la sortie et plus loin encore...

Tu t'attire vraiment tout les ennuis possible toi, hein ! Lança-t il à Thamia qui avait les larmes aux yeux.

Il descendit dans le café théâtre toujours en courant, puis il installa Thamia à une table et alla vers l'entrée du café voir si on ne les avait pas suivit, au bout de deux minutes personnes dans la rues, ni bruit indiquant une poursuite.
En même temps, il n'y avait que des paumès dans cet endroit pourri, et la seule personne susceptible de leur courir après avait une jambe hors d'usage désormais.
Le mercenaire retourna auprès de l'invoqueuse chamboulée et s'assit à côté d'elle, posant une main sur les siennes.

Ca va ?

Tout ce passait comme dans un rêve, non pas un rêve, un affreux cauchemar. Un affreux cauchemar dans lequel elle venait de s'engluer et dont elle ne savait pas encore si elle s'en sortirait. Elle avait vu Apeiron trancher la jambe de cet homme au ralenti, elle avait disséqué chaque gestes pas à pas, elle avait vue la plaie s'ouvrir et grandir avec pour fond sonore le cri d'agonie des chimère. A ce moment elle croyait bien que son esprit allait se briser, mais il tint bon. Il se para d'un voile opaque et ne vit plus rien. Son esprit avait lui même baissé le rideau pour éviter plus de dommages.

Elle ne sentait plus que les geste, elle sentit des bras la tenir, la prendre et la porter ailleurs. Elle se laissa faire. Ne pouvant rien faire d'autre. Le voile resta jusqu'à ce qu'elle sentit un siège sous ses fesses. Elle reprit conscience au monde lorsqu' Apeiron lui demanda : "ça vas ?". A ce moment alors elle le regarda.

C'était étrange tout semblait différent ... Difforme. Elle ouvrit le bouche et parla d'une voix qui ne ressemblait pas à la sienne.

- Je penses qu'il ne faut plus que j'aille quelque part sans toi. la phrase était décalée, trop lucide pour une personne choquée. J'ai faim, il faut que je mange..... Après ça ira mieux !

A manger ? Facile à trouver dans un café, même si ce n'était pas des plats consistants, l'heure était propice à la boustifaille, 16 h l'heure du goûter et justement à cette heure-ci les glaces sont offertes pour peu que l'on reste admirer le spectacle. Apeiron se dirigea vers le comptoir et demanda une glace chocolat pour lui, et ... il se tourna vers Thamia quel parfum pouvait-elle bien aimer ? Les cheveux roses inspirèrent le mercenaire qui finit par demander une glace à la framboise. Si elle n'aimait pas il n'aurait qu'à la rendre au comptoir ou la donner à un gosse, et en demander une autre.

La pièce qui se jouait était "brillament" interprété par une Rubis toute en paillette, les projecteur braqué sur elle ne faisait qu'accentuer sa brillance et faisait presque mal aux yeux. Apeiron retourna s'asseoir à la table les deux glaces à la main, il les posa puis s'adressa à Thamia.

Je savais pas quoi te prendre alors j'ai choicit framboise, si tu aimes pas dit le j'irais t'en chercher une autre.

Thamia se sentit attirée par le spectacle et y porta son regard pendant que son compagnon allait chercher de quoi manger. Le reflet des paillettes était douloureux pour ses rétines, mais elle regardait l'ensemble et en était fascinée. C'était beau, tout était beau, tant qu'elle ne retournait pas dans ce sous sol macabre tout serait beau et merveilleux à ses yeux. Elle resta bloquée sur la scène pendant un moment qui lui sembla éternel, puis elle quitta cela des yeux pour se tourner vers Apeiron qui rapportait les glaces. Elle sourit, ravie d'avoir de quoi nourrir quelque peu son estomac affamé. Celui ci manifesta d'ailleurs son contentement de manière fort peu gracieuse.

Elle plongea son doigt dans la glace et le porta à sa bouche. Le goût puissant du fruit lui fit fermer les yeux de plaisir. Cela faisait une éternité qu'elle n'avait plus mangé de glace. C'était si bon, surtout lorsque son estomac était vide depuis tant de jours. Elle rouvrit les yeux, sortit le doigt de sa bouche et sourit à son sauveur.

Merci, elle est délicieuse ! J'adore la framboise, tu as très bien choisit.

Elle remangea, se servant cette fois ci de la fourchette. Elle fit de gros efforts pour ne pas tout empiffrer et appréciait de plus en plus le parfum choisit. Du coin de l'œil et entre deux bouchées, elle regardait Apeiron manger et lui souriait en un éternel "merci". Finalement, elle posa sa fourchette sur le côté, la coupe vide et l'estomac plein.

Qu'elle aventure ..... Est ce que tu pensais lorsque tu m'as rendu mon argent que l'on en serait là ? Ça ne fait qu'un jour et pourtant j'ai l'impression d'une éternité passé avec toi !

Apeiron buga dès qu'il vit Thamia porter le doigt à sa bouche pour en sucer toute la glace, cela lui fit imaginé des choses pas très catholique. Il entendit à peine la dernière phrase de Thamia avant de se ravisé pour y répondre.

Oui c'est vrai qu'on a vaicu pas mal de choses en si peu de temps.

*Et surtout des emmerdes !*

Je me doutait pas que te rendre ton argent nous ferait arrivé jusqu'ici...

* Ouais tu imaginais plutôt que ça vous conduirez à ton lit ! Tehei la ferme !*

... j'en suis ravi d'ailleurs, et je suis prêt à continuer c'était plutôt marrant...

*Si on compte pas toutes les fois où elle a gaffée ! La ferme je t'ai dit !*

... tant que tu sera pas une super invoqueuse qui casse tout je t'accompagnerai, c'est déjà plus amusant que ce que je vivais avant je m'ennuyer comme un rat mort à rien faire à Tréno.

* T'aurais du éviter la partie "super invoqueuse qui casse tout" elle risque de te prendre au pieds de la lettre et de vraiment tout cassé ...

Tehei je t'ai déjà demander de te taire il me semble !

Apeiron se rendit compte trop tard qu'il avait parler tout haut !

Oups p-pardon ! C'est l'autre qui me casse les pieds depuis tout à l'heure, depuis que j'étais gêné de te tenir la main parce que tu voulais peut être pas et que je le faisais sans ton accord.

Une fois de plus il détourna le regard le rouge au joues, décidement il le faisait beaucoup ces temps-ci ...

Le fait qu'il veuille continuer avec elle et tout lui fit plaisir. Elle était vraiment bien tombé ce matin. Il aurait pu être un rustre, un goujat, il aurait pu la détrousser (dans tous les sens du termes)mais non, il avait été un gentleman. Il l'avait aidé et s'était montré plus proche d'elle qu'elle aurait pu le croire. C'était étrange. Elle ne s'y attendait pas, pas au premier a bords, pas si vite. C'était comme trouver une chimère, il ne fallait pas attendre qu'elle vous tombe dessus, il fallait la chercher et apprendre à la mériter. Là non ......

Tehei je t'ai déjà demander de te taire il me semble !

Thamia sursauta, croyant qu'il la grondait elle. Mais non, honteux il s'excusa. Elle le rassura d'un sourire. Mais à peine détourna t-il les yeux qu'elle se saisit de sa main et la tira, cherchant son regard.

Apeiron, ça ne me gêne pas. Je ne vais pas m'enfuir en hurlant ou crier au viol parce que tu me tient simplement la main. Tu as vu comme je suis gauche, tu as vu que si on est pas derrière moi je ne fais que des bêtises .... Si tu veux me tenir la main, ne me demande pas l'autorisation, ne crois pas me gêner, si c'est le cas je te le dirais ....

Elle s'arrêta, le temps de reprendre son souffle.

On ne se connait pas, on s'est rencontré il y a à peine quelques heures, mais je sais que je peux te faire confiance .... Et puis ..... je t'aime bien, donc n'ai pas honte de faire ce que tu as envie de faire .... Sinon Tehei et Amiath gâcherons tout entre nous .... Non ....?

"je t'aime bien" à ces mots Apeiron était comme, un thermomètre sous le soleil de midi durant le milieu de l'été, il cru même que la fumée s'échappait de sa tête, il n'entendit pas la fin de la phrase concernant Amiath et Tehei (pour le peu d'importance que cela avait de toute façon ...).

* Hey garçon ? T'as entendu elle t'a autorisé à faire ce que t'as envie, saute lui dessus et déshabille la bon sang ! Pas envie ... toute façon ... peut pas ... paralysé ! Euh .... ça va ? Woui ...*

Apeiron se calma, prit le verre qui contenait sa glace et bu le fond de glace fondue qu'il y rester cul sec. Le froid lui monta au cerveau lui donnant mal à la tête.

* N-NE... NE FAIT PLUS JAMAIS CA ! CA FAIT MAL BORDEL ! Désolé.*

Puis il se tourna vers Thamia une fois la température revenu à la normal, il la regarda droit dans les yeux pour lui parler avec un grand sourire.

Bien si ça ne te gêne pas alors c'est bon, je te tiendrait et te soutiendrait quand je jugerais cela nécessaire. Bon ! Sinon maintenant qu'on est là où tu voulais qu'on aille on fait quoi ?

On fait quoi .... la grande question ........

* On va se payer une petite chambre et on concrétise notre accord ! *

Thamia décida de passer outre, même si pour la première fois elle enviait un peu la facilité d'Amiath.

* Non mais je rigole pas poulette ! *
* Tait toi, tu veux juste ça pour pouvoir sortir et tout gâcher *
* Pffff le manque de confiance c'est fou.... *

Thamia tenta de passer outre, d'ignorer cette part un peu envahissante d'elle même.

Vue l'heure qu'il est, je pense qu'une petite recherche de quête nous occupera jusqu'à l'heure de se trouver une auberge .... A moins que tu ne préfère y aller directement ....

Elle se tut. Amiath ? Etait ce elle qui avait suintait dans ses paroles ? Diantre .... Néanmoins, elle fit bonne figure et continua de sourire, l'air de rien

Ok va pour la quête ! Il y a un panneau là bas on a qu'a aller voir et en choisir une en fonction.

Apeiron désigna le tableau puis se leva, et rapporta les verres vides au comptoir.

* Non faut aller à l'auberge directement ! Tu crois que je te vois pas venir avec tes gros sabots ? Venir de quoi ? Tu veux profiter d'être à l'auberge pour lui sauter dessus. Et comment je m'y prendrai je te prie ? Oh arrête comme si je savais pas que tu arrivais parfois à prendre le contrôle pendant que je dormais, combien de fois je me suis réveillé dans un lit inconnu ou alors un mari cocu aux fesses, des douleurs partout et fatigué alors que je venais de dormir. Peut être que t'es somnabule c'est tout ! Tu me prend pour un idiot ! Moiiiiiiii ? Jamais voyons je te respecte trop ! Mouais.*

Le jeune homme se dirigea ensuite vers le gros tableau en lièges où étaient épinglées des annonces de quêtes. Elles étaient toutes classés en fonction de la difficulté, les plus dur à droite les plus simples à gauche, c'est sur ces dernières que le mercenaire s'attarda puis il demanda :

Alors on prend laquelle ?

La jeune femme lui laissa rapporter les verres aux comptoir, elle se leva pour aller voir le dit panneau. Elle lu avec attention chacune des quêtes, regardant plutôt celles de gauches qui semblaient plus faciles. Elle fut particulièrement émue par ce pauvre enfant qui avait perdu son animal de compagnie. C'était comme ça, c'était une femme et les femmes étaient toujours attendries par la détresse enfantine. Saleté d'instinct maternel ......

* Dis donc jeune fille ! *
* .....Quoi ....? *
* C'est moi où tu fais du gringue à ce mec ? *
* Je ne vois pas de quoi tu parles .... *
* Allez va fillette, joue pas à ça avec moi ! Je le sais qu'il te plait *
* Je peux savoir comment tu le sais ? *
* Pour qu'elle raison j'aurais autant de place dans ta petite tête sinon ? *
* Et merde ..... *

La venue d'Apeiron la sauva d'une plus ample explication mais le rire d'Amiath résonnait douloureusement dans son esprit. Sale garce .....

Je pense qu'on devrais aller voir ce pauvre garçon ..... Pauvre Pooky ..... Il doit être si seul sans lui ....

Bien ! Alors allons chercher ce pauvre lapin. Il faut fouiller les rues pour le trouver l'enfant ne donne pas de précision apparement. Le pauvre, aborder les gens dans la rue et aller jusqu'à posé une annonce dans les bar et cafés.

Apeiron prit la main de Thamia et ils sortirent du café théâtre, les rues d'Alexandrie étaient bondés de monde durant la journée, il suffirait logiquement de trouver une rue vide pour arrivé jusqu'au lapin. Les gens tiennent rarement à traîner là où il y a du danger, sauf pour certains qu'on l'on pourrait appeler "fous", "courageux" ou encore "téméraires" qui cherchent spécialement le danger pour dépassé leurs limites, ou (comme c'est le cas ici ) pour aider les autres et obtenir une éventuelle récompense.

La ville était ensoleillée, même si le soir commençait à poindre la température baissait doucement et ce n'était pas désagréable, de douces odeurs nostalgiques liés à l'heure de la journée semblaient émmanées de chaque endroit, ce la bercé Apeiron dans sa marche et il l'espéré cela ferait de même pour Thamia qui ne semblait pas tout à fait dans son assiette depuis un petit moment.
Enfin Apeiron repéra une rue moins fréquentée, il y entraîna Thamia assurant bien sa prise sur celle-ci pour être sur de ne pas la perdre de nouveau dans la ville.

La rue ne contenait aucune échoppe, ce quartier devait juste être résidentiel, il se situé au sud de la ville prêt des remparts, les maisons se dressaient assombrissant quelque peu la rue, plus ils s'enfonçaient à l'intérieur moins il y avait de monde, les gens préféraient rester chez eux apparement, cela se voyait tant par l'absence d'individus dehors que par la présence de certaines personnes aux fenêtres, qui regardaient les deux amis d'un regard emprunt de curiosité.

Ainsi au bout de quelques secondes d'errances dans la rue, Apeiron et Thamia arrivèrent derrière les Meiden qui terrorrisés le pauvre Pooky, le lapin s'était réfugié sous un buisson de roses dont les épines le protégé.

Eh ben enfin ! On a finit par vous trouvez salopiot !

A ces mots les Meidens se tournèrent vers les deux aventuriers ...

Thamia acquiesçât et ils quittèrent le troquet main dans la main. Ils parcoururent les rues, Apeiron semblant plus sûr de lui qu'elle même. Elle préférait laisser divaguer son regard, elle tenta bien de trouver quelque piste, mais elle était fin nulle pour trouver des indices. Alors autant laisser flâner son regard ailleurs pendant que d'autres réfléchissaient. Hein, quoi ? Ce n'était pas juste ? Vous auriez préférez quoi ? Que je me refiche dans le pétrin ?! Non alors chut ....

Elle trouva quelques boutiques intéressante, se promit de revenir - si elle parvenait seulement à retrouver le chemin sans se perdre - pour y acheter quelques objets. Vit des petites tranches de vies qui semblaient intéressantes : une femme nourrissant son enfant, un enfant courant après son chien en gloussant, un homme bêchant son jardin. Elle aurait voulu s'attarder, les regarder vivre cette vie qu'elle voyait de tout temps sans jamais y avoir prit part elle même. Mais elle ne voulut pas retarder Apeiron et se laissa aller.

Il l'entraina dans une ruelle plus sombre et plus étroite, vide de toute personne. Elle eut un pincement au cœur. Un vague pressentiment. Ne voir personne qui plus est ne faisait que la confirmer dans son intuition. Et tout ceci se concrétisa par les silhouettes des deux bêtes. Elles étaient en train de terroriser un pauvre lapin tout mignon qui tremblait comme une feuille. Cela la révolta. Thamia lâcha la main d'Apeiron et dégaina son arme, prête à frapper fort ces sales bêtes. Elle leur lança une vague insulte marnonnée à demis mots et se mit en position.

Qu'ils s'avisent seulement de toucher à un seul de ses poils et ils vont voir de quel bois je me chauffe !

Décidement Thamia était surprenante, autant parfois son caractère semblait prudent et mesuré, d'autres fois il semblait gauche et maladroit, et d'autres fois encore, comme celle-ci, elle s'emportait avec fougue tout comme elle l'avait déjà fait dans le tunnel de la route de la gorgone.
Les personnes sont souvent complexes et Apeiron pouvait parfaitement le voir à travers ce petit bout de femme qui se tenait à ses côté, massue à la main prête à tabassée des monstres que la plupart des gens préfèraient fuir.

L'invoqueuse était déjà prête, le mercenaire sortit ses griffes afin d'affronter les Meidens, ceux-ci étaient parés à l'attaque et fonçaient déjà sur les deux aventuriers, pendant ce temps le lapin rester caché apeuré par les monstres.

Bien les meidens semblent prêts eux aussi, on aurait peut être pas dû parler et les prendre par surprise, m'enfin ce qui est fait est fait ...

COMBAT :

Malheuresement pour vous des monstres vous ont trouvés, ou alors malheuresement pour eux VOUS les avaient trouvés. Quoiqu'il en soit la bataille est inévitable.

Vos adversaires sont deux et ce sont des:


Meiden :

Niv 1 : 68 HP : 178 MP

Le combat se déroulera dans l'arène -> ici

Hors d'haleine, Thamia se laissa aller contre un mur. Elle se sentait mal. Elle était faible et avait la tête qui tournait. Sa main trembla lorsqu'elle tenta de s'essuyer le front et elle décida de la laisser là où elle était. Tant pis, le sang finirait bien par arrêter de couler tout seul. Elle sourit et leva faiblement le pouce vers Apeiron pour montrer qu'ils avaient réussit sans encombres..... Enfin presque.

Sa main droite était tendue, lâche et sans force à ses côtés et elle sentit sans vraiment réaliser que quelque chose lui mordillait le bout du doigt. Mollement elle tourna la tête et vit que Pooky était sortit de sa cachette pour venir lui lécher la main en signe de remerciement. Son sourire se fit tendre et elle ferma les yeux en soupirant.

Un peu d'aide serait pas de refus ..... murmurat-elle, le sourire aux lèvres, les paupières closes (et les vêtements encore plus ouverts qu'avant)

L'invoqueuse était mal en point la dernière attaque du Meiden fut féroce, impressionnant qu'elle tienne encore le coup, sans doute la bête avait elle sentit sa fin venir et s'était-elle déchaînée dans un dernier élan désespéré. Toujours est-il que Thamia était très faible, Apeiron se pencha vers elle pour lui porter secours en entendant sa supplique.

Elle était belle même malgré le spectacle désastreux d'une fille à moitié morte qu'elle offrait, ses vêtements déchirés ajoutés beaucoup d'erotisme à la scène, et Apeiron avait du mal à savoir qui il était et ce qu'il devait faire devant tant de beauté offerte, il se rapprocha et mit la tête contre la poitrine de Thamia pour écouter son rythme cardiaque, bien que lent il était toujours là, "bien malgré lui" Apeiron profita de la situation pour garder la tête entre les seins de la jeune femme.
Lorsque Tehei commença à le charier sur son acte Apeiron jugea qu'il en avait déjà trop profiter, il continua donc son examen de son amie, la respiration était lente et régulière, et ses griffures peu profondes. Un peu de magie arrangerai les choses.

Il dût utiliser la technique de Shakra au moins cinq fois pour que les griffures disparaissent, au profit de légères croûtes qui n'auraient plus lieu d'être dans deux jours. ( Apeiron utilise Shakra x5 en usant 20 MP, Thamia récupère tout ses HP et MP)
Thamia toujours endormie, Apeiron se soigna lui même en utilisant la même technique sur lui même, il avait pas mal de blessures aussi si bien qu'il utilisa la technique quatre fois avant de retrouvait tout ses moyens. (Apeiron utilise Shakra 4 fois usant 16 MP, il retrouve tout ses HP et MP)
La belle ensomeillée semblait peu encline à bouger tout de suite, Apeiron prit le lapin le mit dans son sac en bandoulière, là où il rangeait les potions en espérant que Pooky n'en casserait pas par accident, ça coûte cher quand même ces petites choses, et c'est fort utile donc faut pas les gaspiller. Une fois Pooky bien installé, le mercenaire installa Thamia sur son dos et il prit la route vers l'auberge, pour rendre le lapin à son propriétaire et pour y prendre un lit pour Thamia...

Dans un vague demi sommeil, elle sentit Apeiron s'approcher d'elle et poser sa tête sur sa poitrine. Elle sourit d'un air narquois mais ne dit rien. Même Amiath ne dit rien, un véritable progrès. Elle se laissa aller contre le mur, sentant dans sa main que le lapin finissait de la lécher et qu'il semblait tout préparer à commencer sa nuit dedans. C'était vraiment des drôles de bêtes ces lapins, ça s'endormait partout.

Elle sentit un sort, le poids sur sa poitrine s'allégea, son corps se sentit mieux. Elle voulu respirer à nouveau mais n'en trouva pas la force. A la place elle voulu le remercier, mais ne sut jamais si elle avait formulé et dit les mots pensés. A la place, et ça elle s'en souvient, elle se laissa aller dans le sommeil. C'était tendre et moelleux, ça n'attendait qu'elle en lui tendant les bras. Elle se promit de ne faire qu'un petit somme de quelques minutes, juste histoire de finir de récupérer. Puis elle se réveillerait et resuivrait Apeiron sur ses deux pattes comme elle faisait jusque là.

Oui ..... Juste deux minutes ..... Rien que ça .....